L'eau c'est la vie, quelques tips pour l'économiser aux toilettes
Nous, humains, tenons jusqu’à 40 jours sans manger, alors qu’après environ 3 journées sans eau, nous risquons la mort. Ces deux chiffres donnent la mesure des priorités à établir en matière de préservation des ressources.
La quantité d’eau disponible est une chose mais sa qualité en est une autre. Nous humains, jours après jours détournons l’eau de ses fonctions premières et vitales en y urinant et déféquant dedans.
Une seule crotte peut polluer jusqu’à 50’000 l d’eau, soit une jolie piscine, c’est une pollution organique mais pas naturelle car les mammifères n’apprennent pas à leurs petits à déféquer dans l’eau, sauf les hippopotames. Ces derniers ont organisé un bataillon de nettoyeurs derrière eux sous la forme de poissons spécialisés qui se délectent de leurs déjections. De plus, ces animaux sont herbivores, la nature de leurs crottes n’est pas la même qu’un omnivore.
Les stations d’épurations n’arrivent pas ou difficilement à éliminer les résidus médicamenteux, ménagers, industriels, vétérinaires, agricoles… A quoi sert-il de posséder le château d’eau de l’Europe, si l’on utilise l’or bleu comme un dépotoir bien pratique ? C’est un peu comme si on vidait nos restes de produits chimiques au pied du pommier dans notre propre jardin. On crierait au fou, et pourtant dans nos contrées dites civilisées, nous tirons la chasse, versons dans l’évier moult produits toxique pour l’humain et son environnement que les stations d’épuration n’arriveront pas à épurer et relâcheront dans le milieu naturel. Santé ! Bienvenue au pays Schizeauphrène.
Il ne faut rien attendre de nos gouvernements, le profit a pris le dessus sur la logique et la protection des habitants. Agir soi-même, jour après jour, c’est une goutte d’eau qui en rejoindra d’autres pour former de belles et propres rivières.
Lors de mes balbutiements en matière d’utilisation raisonnée des ressources, j’avais été consulter le site radin.com, il proposait alors des idées et astuces utiles.
Radine moi ? Oui, en ce qui concerne les ressources naturelles, mon ascétisme me simplifie la vie tout en profitant à l’environnement. Je suis une auto-radine et n’impose rien aux autres, je sais que je ne suis pas seule et il est toujours bon de diffuser partager les bonnes idées.
Economiser, préserver… 3 trucs totalement gratuits :-)
Pour qui a l’âme sensible au fait de gaspiller l’eau, notre or bleu en Suisse, les trucs et bonnes astuces des uns peuvent profiter aux autres.
Finalement, nous sommes nombreux à développer nos stratégies d’économies d’eau et de ressources, je vous en présente 3 ici.
L'Econeau
Chez Océane, toute la famille est invitée à remplir les récipients de froides en attendant que l’eau chaude de la douche arrive. L’eau de récupération extérieure est également utile : cette eau servira à rincer les toilettes à la place d’une chasse d’eau, à arroser des plantes…
Le Kit Fesses
Ici, un kit de nettoyage des fesses pour économiser l’eau cachée, celle issue de la fabrication du papier de toilette. Outre la déforestation notamment au Canada, la fabrication de papier de toilette est grande consommatrice d’eau.
Des carrés de tissus permettent l’essuyage des fesses et sont jetés dans le seau de linge sale après utilisation. Comme le seau à linge sale est caché dans la caisse de bois aucune nuisance visuelle ou olfactive n’est perceptible. Le produit de nettoyage des WC est fait maison et 100% chargé dans un récipient de récupération et 100% biodégradable.
La Pattapi
Chez Mémé Paulette, ma Grand-Mère en région parisienne, dans les années 1970, il n’y avait pas les ressources financières pour le papier de toilette, alors on économisait en utilisant une patte en tissus (chiffon pour les français) pour la petite goutte des pipis. Après quelques usages, elle était lavée et réutilisée. J’ai remis cette pratique au goût du jour. L’économie de papier de toilette est énorme : 3 fois moins de papier utilisé !